Your browser doesn't support javascript.
Show: 20 | 50 | 100
Results 1 - 5 de 5
Filter
1.
Journal of Investigative Dermatology ; 143(5 Supplement):S38, 2023.
Article in English | EMBASE | ID: covidwho-2304789

ABSTRACT

"COVID-toes" are chilblains that occurred in patients who may have been exposed to SARS-CoV-2, but without COVID-19 symptoms and/or with negative PCR or serology. The literature suggests that chilblains are an unexpected consequence of a strong interferon-mediated antiviral response, but the underlying molecular mechanisms remain poorly understood. We thus sought to explore the physiopathology of COVID-related chilblains by using spatially and temporally resolved transcriptomics. We included 19 patients with COVID-toes, and performed a complete virological assessment to exclude SARS-CoV-2 infection including skin viral metagenomics. Some patients had clinical symptoms evoking viral infection, but none had COVID-19. Apart from low levels of non-conventional antiphospholipid antibodies, biological tests were unremarkable. We performed spatially resolved transcriptomics (Visium, 10X Genomics) in 3 patients at different timepoints and compared them with 1 vaccination-related chilblain. We observed a different transcriptional profile in COVID-toes compared with COVID-19 vaccine-related chilblains. IRF1, CXCL10, ISG15 and STAT1 were highly expressed in COVID-toes and their expression decreased over time, confirming an activation of interferon and JAK/STAT pathways that was absent in vaccine-related chilblains. The proportion of inflammatory cell types obtained by spatial deconvolution varied over time in COVID-toes. Migratory dendritic cells were present at early stages, while T lymphocytes populations increased later. Overall, this work explores the mechanisms of COVID-19-related chilblains using spatially and temporally resolved transcriptomics.Copyright © 2023

3.
Annales de Dermatologie et de Vénéréologie - FMC ; 2(8):A93-4, 2022.
Article in English | PubMed Central | ID: covidwho-2158820

ABSTRACT

Introduction: Depuis 2020, environ 12 milliards de doses de vaccins contre le SARS-CoV-2 ont été administrées. Des réactions cutanées retardées localisées ou généralisées ont été rapportées avec une fréquence de près de 2 % après la 1re dose et un risque de récidive de 20 %. Le but de cette étude était de colliger l'expérience française. Matériel et méthodes: De mai à septembre 2021, la SFD a lancé un appel à cas afin de recueillir les réactions cutanées localisées retardées (> 4 jours (j) après l'injection) et généralisées (> 4 h après l'injection) (étude CoVacskin, No APP-2021-17). Un questionnaire standardisé permettait de recueillir antécédents, type de vaccin, numéro de l'injection, type de réaction (liste de diagnostics prédéfinis), traitement et délai de rémission de la réaction. Les photographies et comptes-rendus histologiques étaient analysés par le comité scientifique. Les biopsies étaient relues par 3 dermatopathologistes. Résultats: Au total, 194 cas ont été recueillis pour 192 patients dont 121 femmes, âge médian 54 ans. Ces réactions survenaient dans 88 % après un vaccin de type ARN. Pour 135 cas la réaction cutanée survenait après la 1re dose. Le délai médian injection-réaction était de 2,6 j. Quarante-huit réactions localisées retardées (24,7 %) étaient rapportées et 146 réactions généralisées sans réaction localisée (75,3 %), incluant urticaires ou angioedèmes, eczémas, exanthèmes maculopapuleux, purpura, réactions au produit de comblement, livedos, pseudo-engelures et 66 cas classés « autres » La relecture des photographies confirmait le diagnostic proposé par le clinicien pour 49/66 « autres ». Parmi les 17 cas restants, 2 tableaux anatomocliniques spécifiques ont été identifiés (13 avec biopsies cutanées disponibles): chez 5 patients, le tableau « Syndrome de Sweet-like » associait des lésions cliniques évocatrices de syndrome de Sweet (SS), un bilan étiologique négatif et histologiquement un SS « classique » ou histiocytoïde. Le deuxième tableau, chez 7 patients, jamais décrit antérieurement, nommé « Covid-arm multiples » était caractérisé par de multiples plaques inflammatoires et une histologie identique aux lésions cutanées localisées type « Covid-arm » (infiltrat péri-vasculaire et interstitiel de lymphocytes et éosinophiles, spongiose). Le délai de guérison moyen était de 21,4 j, spontanément dans 24,2 %. Une nouvelle injection de vaccin était administrée dans 117 cas, le plus souvent sans récidive (67,5 %). Discussion: Cette étude confirme les données de la littérature avec des réactions cutanées retardées prédominant chez les femmes, surtout après la 1ère dose, en majorité généralisées, hétérogènes, mais le plus souvent bénignes, incluant deux tableaux anatomocliniques originaux. Ces réactions étaient résolutives souvent en moins d'un mois, récidivaient peu, et ne contre-indiquaient donc pas la poursuite du schéma vaccinal.

SELECTION OF CITATIONS
SEARCH DETAIL